Acheter une entreprise ou créer la sienne : quelle option est la plus avantageuse ?

Introduction
Vous avez décidé de franchir le cap de l'entrepreneuriat, mais une question fondamentale se pose : devez-vous créer votre entreprise de toutes pièces ou acheter une entreprise déjà établie ? Ce dilemme concerne chaque année des milliers d'entrepreneurs en Suisse.
Les chiffres parlent d'eux-mêmes : selon l'Office fédéral de la statistique, plus de 45'000 nouvelles entreprises voient le jour chaque année en Suisse, tandis que près de 12'000 PME changent de mains dans le cadre de reprises d'entreprises. Pourtant, la reprise PME reste une option largement sous-estimée par les porteurs de projets.
Chaque voie présente ses propres avantages et défis. La création offre une liberté totale mais implique des risques élevés et un chemin long vers la rentabilité. La reprise garantit un chiffre d'affaires immédiat mais nécessite un investissement initial plus conséquent et une capacité d'adaptation.
Dans cet article, nous analysons en profondeur les deux options pour vous aider à déterminer laquelle correspond le mieux à votre profil, vos ressources et vos ambitions entrepreneuriales.
📌 En résumé (TL;DR)
Créer son entreprise offre liberté totale et investissement initial limité, mais implique des risques élevés et 3-5 ans avant rentabilité. Racheter une entreprise existante garantit clientèle et revenus immédiats avec moins de risques, mais demande un capital plus important. Le choix dépend de votre profil : privilégiez la création si vous avez une idée innovante et du temps, la reprise si vous recherchez rentabilité rapide et sécurité.
📚 Table des matières
- Créer son entreprise : partir d'une page blanche
- Racheter une entreprise existante : capitaliser sur l'acquis
- Tableau comparatif : création vs reprise
- Exemples concrets de réussite en Suisse
- Quelle option choisir selon votre profil ?
- Les aspects financiers à considérer
- Et pourquoi pas les deux ? L'approche hybride
- Conclusion : une décision stratégique à ne pas prendre à la légère
Créer son entreprise : partir d'une page blanche
La création d'entreprise représente le parcours entrepreneurial classique : partir de zéro avec une idée, un concept ou une vision, et construire progressivement sa structure. C'est l'option qui vient naturellement à l'esprit de la plupart des porteurs de projets.
Cette approche attire particulièrement les profils innovants, les jeunes entrepreneurs et ceux qui souhaitent développer un concept unique. Elle permet de façonner l'entreprise exactement selon sa vision, sans contraintes héritées du passé.
Mais derrière cette liberté apparente se cachent des réalités économiques et opérationnelles qu'il est essentiel de bien comprendre avant de se lancer.
Les avantages de la création
Créer son entreprise présente plusieurs atouts indéniables qui séduisent de nombreux entrepreneurs :
- Liberté entrepreneuriale totale : Vous définissez librement votre positionnement, votre culture d'entreprise, vos processus et votre identité de marque sans compromis.
- Investissement initial potentiellement plus faible : Selon le secteur, il est possible de démarrer avec un capital limité, notamment dans les services ou le digital.
- Approche progressive : La méthodologie lean startup permet de tester son concept avec un MVP (Minimum Viable Product) avant d'investir massivement.
- Aucun passif à gérer : Vous ne reprenez ni dettes, ni contentieux, ni problèmes organisationnels hérités d'une gestion antérieure.
- Innovation sans contraintes : Aucune résistance au changement, aucune habitude établie à bousculer, vous pouvez innover librement.
Ces avantages expliquent pourquoi la création reste l'option privilégiée par les entrepreneurs qui valorisent avant tout l'autonomie et l'innovation.
Les défis et risques de la création
Malgré ses attraits, la création d'entreprise comporte des risques significatifs qu'il ne faut pas sous-estimer :
- Taux d'échec élevé : En Suisse, environ 20% des nouvelles entreprises cessent leur activité dans les trois premières années, et près de 50% ne passent pas le cap des cinq ans.
- Délai de rentabilité long : Il faut généralement compter entre 3 et 5 ans avant d'atteindre une rentabilité stable, période durant laquelle l'entrepreneur doit souvent se priver de salaire.
- Construction de la clientèle de zéro : Acquérir ses premiers clients représente un défi majeur, particulièrement dans des marchés concurrentiels.
- Incertitude sur la viabilité du modèle : Même une idée brillante peut se heurter à une absence de marché ou à un timing inadéquat.
- Difficultés de financement : Sans historique financier, obtenir un crédit bancaire ou convaincre des investisseurs s'avère complexe.
- Charge de travail intense : Les premières années exigent un investissement personnel considérable, souvent au détriment de l'équilibre vie professionnelle/personnelle.
Ces obstacles expliquent pourquoi de plus en plus d'entrepreneurs expérimentés se tournent vers la reprise comme alternative plus sécurisée.
Racheter une entreprise existante : capitaliser sur l'acquis
La reprise d'entreprise consiste à acquérir une structure déjà opérationnelle avec son historique, ses clients, ses équipes et ses processus établis. Cette option reste paradoxalement méconnue en Suisse, alors qu'elle offre des avantages considérables.
Avec plus de 100'000 PME suisses dont les dirigeants approchent de l'âge de la retraite, les opportunités de reprise PME sont nombreuses et diversifiées, couvrant tous les secteurs d'activité.
Cette voie entrepreneuriale séduit particulièrement les profils expérimentés en gestion d'entreprise, les cadres en reconversion et les entrepreneurs qui privilégient la rentabilité immédiate au risque de la création.
Les avantages de la reprise d'entreprise
Racheter une entreprise existante présente des bénéfices stratégiques majeurs qui réduisent considérablement les risques entrepreneuriaux :
- Chiffre d'affaires et clientèle immédiats : Dès le premier jour, vous générez des revenus avec un portefeuille clients établi et fidélisé.
- Équipe et savoir-faire en place : Les collaborateurs maîtrisent les processus, connaissent les clients et assurent la continuité opérationnelle.
- Historique financier solide : Les bilans des dernières années facilitent grandement l'obtention de financements bancaires pour l'acquisition.
- Réseaux et partenariats établis : Fournisseurs, distributeurs et partenaires stratégiques sont déjà en place, vous évitant de longues phases de négociation.
- Rentabilité immédiate ou rapide : Si l'entreprise est profitable, vous percevez un salaire dès la reprise et pouvez rapidement amortir votre investissement.
- Risque entrepreneurial réduit : Le modèle économique a fait ses preuves, le marché existe, réduisant drastiquement l'incertitude.
- Potentiel d'optimisation : Souvent, les entreprises à reprendre disposent de marges d'amélioration significatives que vous pouvez exploiter.
Pour approfondir votre réflexion sur ce parcours, consultez notre guide complet sur comment acheter une entreprise en Suisse et éviter les pièges.
Les défis et précautions lors d'une reprise
Malgré ses nombreux avantages, la reprise d'entreprise comporte également des défis spécifiques qu'il convient d'anticiper :
- Investissement initial plus élevé : Acquérir une entreprise rentable nécessite généralement un capital significatif, même si des solutions de financement existent.
- Due diligence indispensable : Une analyse rigoureuse (juridique, financière, commerciale, sociale) est essentielle pour identifier les risques cachés avant l'acquisition.
- Adaptation à l'existant : Vous devez composer avec une culture d'entreprise, des processus et parfois des résistances au changement.
- Gestion de la transition : La période de passation avec le cédant et la communication auprès des équipes, clients et partenaires requièrent un accompagnement structuré.
- Risques de passifs cachés : Contentieux juridiques, dettes non déclarées, problèmes de conformité peuvent surgir si l'analyse préalable n'a pas été suffisamment approfondie.
- Dépendance au cédant : Dans certains cas, le départ du dirigeant peut fragiliser l'entreprise si sa présence était centrale dans les relations commerciales.
Pour éviter ces écueils, il est crucial de bien se préparer. Découvrez les 7 erreurs les plus fréquentes lors de la vente d'une PME pour anticiper les pièges potentiels.
Tableau comparatif : création vs reprise
Pour faciliter votre décision, voici une comparaison synthétique des deux options selon les critères les plus déterminants :
| Critère | Création d'entreprise | Reprise d'entreprise |
|---|---|---|
| Investissement initial | ★☆☆ Faible à moyen | ★★★ Élevé |
| Délai de rentabilité | ★☆☆ 3-5 ans | ★★★ Immédiat |
| Niveau de risque | ★★★ Élevé | ★☆☆ Faible à moyen |
| Accès au financement bancaire | ★☆☆ Difficile | ★★★ Facilité |
| Chiffre d'affaires immédiat | ★☆☆ Aucun | ★★★ Existant |
| Liberté entrepreneuriale | ★★★ Totale | ★★☆ Limitée |
| Complexité administrative | ★★☆ Moyenne | ★★★ Élevée |
| Temps de mise en œuvre | ★★☆ Rapide (démarrage) | ★★☆ Moyen (due diligence) |
| Besoin d'expérience | ★☆☆ Faible | ★★★ Élevé |
| Clientèle et équipe | ★☆☆ À construire | ★★★ En place |
Ce tableau met en évidence que les deux options répondent à des profils et objectifs différents. Il n'y a pas de choix universellement meilleur, mais un choix adapté à votre situation personnelle.
Exemples concrets de réussite en Suisse
Pour illustrer concrètement les deux parcours entrepreneuriaux, examinons des cas typiques de réussite observés dans le paysage économique suisse.
Ces exemples, bien que anonymisés, reflètent des situations réelles et permettent de mieux comprendre les dynamiques propres à chaque option.
Cas de création réussie
Profil : Sarah, 29 ans, développeuse web passionnée par les solutions écologiques.
Contexte : Après 5 ans en tant que salariée dans une agence digitale, Sarah identifie un besoin non couvert : une plateforme permettant aux PME suisses de mesurer et réduire leur empreinte carbone numérique. Avec 30'000 CHF d'économies personnelles, elle décide de créer son entreprise.
Parcours : Elle développe un MVP en 6 mois tout en conservant une activité de freelance pour assurer ses revenus. Les 18 premiers mois sont difficiles : prospection intensive, ajustements constants du produit, revenus irréguliers. Elle réinvestit systématiquement ses premiers bénéfices dans le développement.
Résultats : Après 3 ans, son entreprise compte 45 clients PME, génère 280'000 CHF de chiffre d'affaires annuel et emploie 2 collaborateurs. Elle atteint enfin un salaire décent et une rentabilité stable.
Clés du succès : Innovation sur un marché de niche, approche lean, capacité à maintenir un revenu parallèle durant la phase de développement, persévérance.
Cas de reprise réussie
Profil : Marc, 42 ans, cadre expérimenté dans l'industrie avec 15 ans d'expérience en gestion.
Contexte : Lassé du salariat et désireux de devenir son propre patron, Marc recherche une opportunité de reprise PME dans son secteur. Il dispose de 150'000 CHF d'apport personnel et identifie une entreprise de mécanique de précision (12 employés, 1.8 million CHF de CA) dont le dirigeant souhaite partir à la retraite.
Parcours : Après 6 mois de négociation et une due diligence approfondie, il acquiert l'entreprise pour 900'000 CHF (financés à 80% par la banque grâce à l'historique solide). Une période de transition de 6 mois avec le cédant assure la continuité. Marc identifie rapidement des axes d'amélioration : digitalisation des processus, diversification de la clientèle.
Résultats : Dès le premier mois, Marc perçoit un salaire confortable. Après 2 ans, il a augmenté le CA de 25%, amélioré la marge opérationnelle et remboursé 30% de l'emprunt. L'entreprise emploie désormais 15 personnes.
Clés du succès : Expérience sectorielle solide, capital disponible, due diligence rigoureuse, période de transition structurée, capacité à optimiser l'existant.
Quelle option choisir selon votre profil ?
Le choix entre créer une entreprise ou acheter une entreprise dépend fondamentalement de votre situation personnelle, de vos ressources et de vos objectifs entrepreneuriaux.
Voici un guide de décision pour vous orienter selon votre profil et vos priorités.
Vous devriez privilégier la création si...
- Vous avez une idée innovante ou unique qui n'existe pas encore sur le marché et qui représente une véritable rupture.
- Vous disposez de temps pour développer progressivement votre activité et pouvez accepter 3-5 ans avant d'atteindre une rentabilité stable.
- Votre capital de départ est limité (moins de 50'000 CHF) et vous ne souhaitez pas vous endetter significativement.
- Vous privilégiez la liberté totale dans vos choix stratégiques, votre positionnement et votre culture d'entreprise.
- Vous êtes prêt à accepter un risque élevé en échange d'un potentiel de croissance exponentielle à long terme.
- Vous visez un marché nouveau ou disruptif où il n'existe pas encore d'entreprises établies à reprendre.
- Vous avez une source de revenus alternative (activité salariée, freelance, épargne) pour couvrir vos besoins durant la phase de démarrage.
- Vous êtes jeune et avez du temps devant vous pour rebondir en cas d'échec.
La création convient particulièrement aux profils innovants, passionnés, patients et résilients, prêts à investir énormément de temps et d'énergie pour construire leur vision.
Vous devriez privilégier la reprise si...
- Vous recherchez une rentabilité rapide et souhaitez percevoir un salaire dès les premiers mois.
- Vous disposez d'un capital d'investissement conséquent (100'000 CHF et plus) ou pouvez obtenir un financement bancaire.
- Vous avez de l'expérience en gestion d'entreprise et maîtrisez les aspects opérationnels, financiers et managériaux.
- Vous souhaitez minimiser les risques en capitalisant sur un modèle économique éprouvé et une clientèle existante.
- Vous voulez un chiffre d'affaires immédiat plutôt que de passer des années à construire votre portefeuille clients.
- Vous êtes capable de gérer le changement et de fédérer des équipes existantes autour d'une nouvelle vision.
- Vous recherchez une opportunité sectorielle spécifique où des entreprises établies sont disponibles à la reprise.
- Vous privilégiez la sécurité financière et ne pouvez pas vous permettre plusieurs années sans revenus stables.
La reprise convient aux profils expérimentés, pragmatiques et dotés de capacités managériales, qui privilégient la sécurité et la rentabilité rapide.
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Les aspects financiers à considérer
Au-delà des considérations stratégiques et personnelles, la dimension financière joue un rôle déterminant dans le choix entre création et reprise. Analysons les enjeux économiques de chaque option.
Investissement initial :
- Création : Variable selon le secteur, de 10'000 CHF (services, digital) à 200'000 CHF (commerce, industrie). Possibilité de démarrer avec un capital minimal et d'investir progressivement.
- Reprise : Généralement entre 100'000 CHF et plusieurs millions selon la taille de l'entreprise. Prix basé sur la valorisation (souvent 3-5x l'EBITDA pour une PME).
Financement bancaire :
- Création : Difficile à obtenir sans garanties personnelles ou historique. Les banques financent rarement plus de 30-40% du projet. Alternative : love money, crowdfunding, business angels.
- Reprise : Facilité par l'historique financier de l'entreprise cible. Les banques peuvent financer jusqu'à 70-80% du prix d'acquisition si les bilans sont solides.
Valorisation et prix d'achat :
Pour une reprise, la valorisation de l'entreprise est cruciale. Elle détermine le prix que vous paierez et donc votre retour sur investissement. Pour estimer correctement la valeur d'une entreprise, consultez notre service de valorisation d'entreprise.
Coûts cachés :
- Création : Sous-estimation fréquente des coûts marketing, du temps nécessaire pour acquérir des clients, des charges fixes durant la phase de démarrage.
- Reprise : Frais de due diligence (juridique, comptable), coûts de mise en conformité éventuels, investissements de modernisation nécessaires.
Retour sur investissement :
- Création : Potentiellement très élevé si l'entreprise réussit (croissance exponentielle possible), mais risque de perte totale du capital investi.
- Reprise : ROI plus prévisible et généralement plus rapide (3-7 ans pour amortir l'investissement), mais potentiel de croissance parfois limité.
Trésorerie nécessaire :
- Création : Prévoir 12-18 mois de charges fixes + investissements initiaux, car les revenus mettent du temps à se stabiliser.
- Reprise : Besoin de trésorerie limité si l'entreprise est rentable (elle s'autofinance), mais prévoir une réserve pour les imprévus et la transition.
Et pourquoi pas les deux ? L'approche hybride
Il existe une troisième voie souvent négligée mais particulièrement intéressante : racheter une entreprise existante pour la transformer ou la faire pivoter.
Cette approche hybride combine les avantages des deux options : la sécurité d'une base opérationnelle existante (clientèle, équipe, revenus) avec la liberté d'innover et de réorienter l'activité.
Comment cela fonctionne :
Vous acquérez une entreprise établie dans un secteur connexe à votre vision, puis vous la transformez progressivement. Par exemple : racheter une agence de communication traditionnelle pour la repositionner sur le marketing digital, ou acquérir un commerce de détail pour développer une stratégie e-commerce.
Avantages de cette approche :
- Flux de trésorerie immédiat pour financer la transformation
- Équipe et infrastructure en place pour accélérer le développement
- Base clients existante à qui proposer la nouvelle offre
- Crédibilité et historique facilitant les partenariats
- Risque réduit par rapport à une création pure
Exemples de transformations réussies :
De nombreux entrepreneurs ont réussi en rachetant des entreprises traditionnelles pour les digitaliser, en acquérant des PME locales pour les développer à l'international, ou en reprenant des activités en déclin pour les repositionner sur des marchés porteurs.
Précautions à prendre :
Cette approche exige une vision claire de la transformation souhaitée, des compétences en conduite du changement et la capacité à gérer simultanément l'activité existante et le développement de la nouvelle orientation. Il faut également anticiper les résistances potentielles des équipes face aux changements.
Conclusion : une décision stratégique à ne pas prendre à la légère
Le choix entre créer son entreprise ou acheter une entreprise existante n'est pas une question de supériorité d'une option sur l'autre, mais d'adéquation avec votre profil, vos ressources et vos objectifs entrepreneuriaux.
La création offre liberté totale et potentiel d'innovation, mais implique des risques élevés, un investissement personnel intense et plusieurs années avant la rentabilité. Elle convient aux profils innovants, patients et résilients disposant de temps et d'une capacité à absorber l'incertitude.
La reprise d'entreprise garantit revenus immédiats, clientèle établie et risques réduits, mais nécessite un capital plus important, des compétences managériales solides et une capacité d'adaptation. Elle séduit les entrepreneurs pragmatiques recherchant rentabilité rapide et sécurité.
L'approche hybride, consistant à racheter pour transformer, représente une troisième voie prometteuse combinant sécurité et innovation.
Quelle que soit votre orientation, une auto-évaluation honnête de vos forces, faiblesses, ressources et aspirations est indispensable. Il est également fortement recommandé de vous faire accompagner par des experts spécialisés dans la transmission et la reprise d'entreprises. Découvrez notre réseau de partenaires experts qui peuvent vous guider dans votre projet.
Rappelons que la reprise PME reste une option encore trop méconnue en Suisse malgré ses nombreux avantages et les milliers d'opportunités disponibles chaque année. Avec le vieillissement des dirigeants de PME suisses, c'est le moment idéal pour explorer cette voie entrepreneuriale sécurisée et rentable.


